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OVNIS, toute une histoire 4

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OVNI : Lumières Mystérieuses.

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Souvenirs noirs d'un livre bleu

À la fin de cette année 1958, le major Robert Friend prend les rênes du projet Blue Book en remplacement du capitaine George Gregory. L'historien de l'ufologie Jerome Clark le décrit comme quelqu'un de plutôt ouvert, de formation scientifique, ayant un réel désir d'y voir plus clair dans le dossier « Soucoupes». L'Air Technical Intelligence Center (A.T.I.C.) non seulement ne voit aucun intérêt à une telle démarche, mais freine des quatre fers et envisage même, en 1959, d'arrêter purement et simplement le projet, avant de tenter de le transférer vers d'autres services qui ne seront pas intéressés.

En février 1959, Allen Hynek met en place un certain nombre de rencontres informelles entre les membres de Blue Book et de l'ATIC. On décide d'employer plutôt le terme U.F.O. (Unidentijied Flying Object, traduit en français par Objet Volant Non Identifié) et de réexaminer les cas en fonction des connaissances scientifiques du moment. La situation mondiale, notamment au niveau des observations, se tasse considérablement. On ne note plus que quelques cas épars ... jusqu'au mois de septembre 1961.

Le 19 septembre, Betty et Barney Hill rentrent chez eux à Portsmouth, New Hampshire, en provenance du Québec. Vers 22h00, alors qu'ils viennent de quitter un restaurant et qu'ils se dirigent vers le sud, ils observent une forte lumière se livrant à d'inexplicables évolutions. Elle s'approche progressivement et prend l'aspect d'une soucoupe classique, avant d'atterrir dans une clairière à proximité des témoins. Barney stoppe la voiture, pensant avoir affaire à un hélicoptère, mais lorsqu'il voit, en s'approchant, une dizaine de créatures derrière les hublots, il s'enfuit, regagne sa voiture et repart. Ils entendront peu après des «bip-bip» sans vraiment voir quoi que ce soit puis perdront la notion du temps, ce que l'on appelle le missing time.

Le temps des vagues

Mais en 1979, c'est un autre événement qui va donner un « coup de sang» aux ufologues et mettre en ébullition les rédactions du monde entier. Le 26 novembre, Frank Fontaine, un jeune homme habitant Cergy-Pontoise, disparaît alors qu'il s'apprête à partir avec des amis faire le marché à Givors. Rapidement interrogés, puis soupçonnés par les gendarmes, les deux amis de Frank, Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye, déclarent l'avoir vu disparaître dans un brouillard lumineux. L'affaire fait les gros titres de toute la presse internationale d'autant que Frank Fontaine reste introuvable pendant une semaine. Le 3 décembre, il réapparait dans un champ de choux bordant la route sur laquelle il se serait «envolé». La spéculation est intense mais les enquêteurs savent déjà que quelque chose ne va pas. De nombreux détails ne collent pas et Prévost, à qui il n'est rien arrivé, prend une place prépondérante dans l'affaire. Qu'à cela ne tienne ! Le mystère est soigneusement entretenu et même cultivé. Les extraterrestres doivent se manifester à Cergy le 15 août 1980. Des milliers de personnes s'y donnent rendez-vous. En vain.

Nouvelle tentative le 15 août 1983, nouveau happening. À nouveau rien ne se passe. Dès les délais de prescription de trois ans pour outrage à magistrat passé, Prévost avoue: « Cergy, c'était bidon.» Tout avait été inventé et Frank Fontaine s'était caché quelque part, histoire de ne pas être vu.

Si la cause est entendue, les motivations restent confuses et l'«arme du crime», autrement dit l'endroit précis où Frank Fontaine a passé cette semaine reste à déterminer. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'affaire de Cergy-Pontoise, du canular pur et simple à l'expérience psychologique menée par un groupe mystérieux (hypothèse de Jacques Vallée) en passant par une affaire à visée lucrative. Aucune de ces thèses n'est satisfaisante à 100 %.

Le début des années quatre-vingt sera celui des observations en Norvège, dans la vallée de Hessdalen. Là, durant plusieurs hivers consécutifs, l'association UFO Norge installe un poste fixe d'observation et peut constater les allées et venues d'étranges lumières qui suivent les reliefs de la vallée. Impossible de s'approcher, elles sont trop loin, et puis les conditions atmosphériques (parfois moins 30 degrés) interdisent toute «confrontation» directe. Elles seront néanmoins repérées et analysées à l'aide d'une station de détection munie de capteurs de toutes sortes, photographiées et filmées. Les ufologues norvégiens, qui ont lancé un vaste projet d'étude scientifique des lumières d'Hessdalen, refusent de se prononcer sur leur origine possible. Rien en l'état actuel de nos connaissances ne nous autorise à voir, dans leurs évolutions, une quelconque action «intelligente», ce qui amène les chercheurs à pencher pour un phénomène physique nouveau et non encore répertorié.

De Trans-en-Provence à la vague belge

En 1981, à Trans-en-Provence dans le département du Var, le 8 janvier vers 17 h une extraordinaire observation sera rapportée, qui aura des répercussions durables en ufologie.

Ce jour-là, Renato Niccolaï s'active à construire un abri de pompe à eau dans son jardin, lorsqu'il entend un léger sifflement. Se retournant, il voit un objet qui descend vers le sol et qui se pose sur un chemin d’accès à la maison. L’objet y restera quelques instants, avant de repartir en émettant le même bruit.

L'observation en elle-même est relativement banale. Ce qui l'est moins, c'est l'analyse minutieuse des traces laissées sur le chemin et sur des plants de luzerne situés à proximité. Elles sont effectuées par le professeur Michel Bougnias de l’Institut National de Recherches Agronomiques à la demande du GEPAN et tendent à confirmer qu'un événement remarquable a pu avoir lieu à Trans. Cela n'explique en rien l'origine de l'observation, mais le cas passe à la postérité comme étant l'un de ceux dont les traces furent les mieux analysées.

Il s'agit d'un des derniers grands cas répertoriés.

En 1989 débute en Belgique l'une des plus importantes vagues d'observation d'ovnis qu'il ait été donné à l'Europe de connaître. Des centaines de témoins se font connaître, deux années durant, pour signaler le survol d'appareils étranges, essentiellement triangulaires d'ailleurs, au-dessus de la Belgique, La Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux (ou SOBEPS) fait son maximum, mais ce n'est pas suffisant. Elle demande le concours de députés européens d'origine belge, afin qu’ils inscrivent les ovnis à l'ordre du jour des débats au Parlement Européen pour que «Les Douze» créent une commission européenne en charge des ovnis. Nous sommes à la fin 1990. Début 1991, la Commission de l'Energie décide d'instruire le dossier et parvient à la conclusion qu'une étude européenne des ovnis pourrait être envisagée avec quelque intérêt. Jean-Jacques Velasco surfe sur la vague et se place en première ligne de sorte que c'est tout naturellement un élargissement des compétences du SEPRA que proposent les députés européens chargés du dossier. En 1993, devant l'hostilité des députés britanniques, le Parlement Européen fait machine arrière et se désengage. La vague d'observations en Belgique sera la dernière de son importance. La décennie 1990 sera marquée par une accélération de l'ufologie dans tous les domaines, y compris celui des canulars. L'affaire de l'autopsie d'un extraterrestre éclate en 1995: ses moteurs tentent péniblement de la relier au crash de  Roswell. La communauté ufologique mondiale fait front et se met très rapidement d'accord sur l'essentiel : il ne s'agit que d'un coup médiatico-financier. De nombreuses investigations, menées de part et d'autre de l'Atlantique, montrent en effet l'incohérence de nombreux détails.

A suivre ...

(1) - Les documents, autrefois classés top-secret pour la plupart, sont des copies d' originaux. Les seules modifications qu'ils ont pu éventuellement subir sont dues à leur mise en conformité avec les impératifs de la publication ou à la banalisation, pour les documents français, du nom des protagonistes, afin de préserver la vie privée ou le secret professionnel. Les censures au feutre noir sont le fait des organismes émetteurs. (2) DOSSIER OVNI - Marshall Cavendish

ASTRAL 2000- Gérard – Août 2016

 

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