Les OVNIs, toute une histoire (3)

Mots-Clés : France,Dröme,Chabeuil,Leboeuf,Grande-Bretagne,Etats-Unis,Ruppelt,Jean,PlantierOVNI,Cambridge,Rapport,Condom,ufologue,extraterrestre,abducté,abduction,Antonio,Villas,Boas

En France

Le 26 septembre 1954, Mme L. habitant Chabeuil dans la Drôme, se promène avec sa petite chienne Dolly et s'occupe de ramasser des mûres sur un petit chemin à proximité du cimetière de la bourgade. Il est 14h30 environ. Revenant vers sa maîtresse, la chienne tombe soudainement à l'arrêt et commence à hurler à la mort. Madame L. aperçoit alors un petit être, à 2,50m d'elle à peine, sortir d'un champ de maïs. Le témoin dira que « son casque était brouillé [et que] ses bras n'étaient pas visibles».

Madame L. va hurler et se cacher dans une haie: «La peur me faisait claquer des dents» dira-t-elle. Elle verra ensuite s'élever un engin de derrière le champ de maïs. Il a la forme d'une « grosse toupie mécanique d'enfant, mais le dessous était plat».

Des gens situés à proximité, dont le mari de madame L. se précipitent : ils la trouveront prostrée, sans voix. Ils constateront par ailleurs un certain nombre de traces : du maïs aplati; une branche cassée, une autre effeuillée, des arbrisseaux écrasés ainsi qu'«un trou dans l'herbe de 15 cm de diamètre, situé dans la périphérie d'une trace circulaire».

 

Article, journal régional « Le Provençal », Marseille, France, 29 septembre 1954.

Marseill 1954

L'article :

UNE SOUCOUPE VOLANTE A CHABEUIL (Drôme)

"Le Martien ressemblait à un gosse enfermé dans un sac de cellophane et je l'ai vu comme je vous vois" affirme Mme Leboeuf, qui a du s'aliter avec 39° de fièvre

Valence (C.P.).

- J'ai vu, monsieur, comme je vous vois, l'homme de la soucoupe volante de Chabeuil.

Et Mme Leboeuf, de Valence, encore tremblante, de nous conduire à ce village. Dans un champ en partie de maïs, en partie de luzerne, et bordé d'un côté par une haie d'acacias, d'un chemin à l'autre:

- Dimanche après-midi, je me trouvais dans le chemin, je ramassais des mures dans la haie. Soudain, mon chien se mit à aboyer. Je me retournais et vis l'animal, le poil hérissé, à l'arrêt devant ce qui me semblait être un épouvantail.

"L'épouvantail s'avance vers moi"...

"Je me dirigeais vers le chien pour l'empêcher d'aboyer. C'est alors que "l'épouvantail" s'avance vers moi. C'était un petit être; il ne mesurait guère plus d'un mètre. J'avais l'impression que c'était un gosse enfermé dans un sac en cellophane. Ce qui m'a frappé, c'est sa figure très humaine...

"... et disparait dans le champ de maïs"

"Mais la frayeur s'est emparée de moi. J'ai hurlé et je me suis empressée de me jeter dans la haie. Je ne sais combien de temps j'y suis restée. De là, je voyais le maïs, mais il n'y avait plus personne.

"Puis un engin circulaire de trois mètres de diamètre environ, épais de 50 centimètres, a décollé de derrière le maïs.

Le bruit d'une toupie

"L'engin s'est envolé d'abord en biais, il n'allait pas vite, il faisait le bruit d'une toupie qui ronfle et on entendait aussi un sifflement. L'engin est passé ensuite de la position horizontale à la position verticale. Il est alors monté tout droit à une vitesse vertigineuse.

"Des passants sont passés m'ont vu dans la haie, se sont inquiétés de ma pâleur. Remise un peu de ma frayeur, je leur ai raconté ce que j'avais vu et je les ai conduit à l'endroit d'où j'avais vu décoller la soucoupe volante.

"Comme vous pouvez le constater, il y a sur le sol une "empreinte circulaire" bien visible."

Constatations troublantes

Effectivement, nous avons fait sur les lieux diverses constatations troublantes: sept pieds de maïs étaient couchés; l'herbe entre le maïs et les acacias était foulée; des petits pieds d'aubépine avaient été brisés; une branche d'acacia même était cassée, comme si elle avait reçu un choc de haut en bas. Bref, l'on peut très bien imaginer qu'un engin circulaire s'est posé là d'après l'aspect général des trous.

Par contre nous n'avons trouvé aucun débris, aucune herbe, maïs ou acacia brûlé.

39° de fièvre

Nous avons interrogé des habitants du village. Les uns ont entendu les aboiements sinistres du chien; d'autres ont perçu un sifflement "bien différent de celui d'un avion à réaction"; d'autres, enfin, ont vu une soucoupe volante sur Chabreuil. Tout ceci à des heures qui concordent parfaitement avec le récit de Mme Leboeuf.

Celle-ci, après vingt-quatre heures passées au lit avec 39 degrés de fièvre, regrette sa frayeur.

- Ah! Si je n'avais pas eu aussi peur, j'aurais peut-être su qui c'était!

En Grande-Bretagne et aux États-Unis

Plusieurs incidents éclatent en 1955 en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ainsi, le 21 août 1955, une famille du Kentucky affirme avoir passé une nuit de terreur à repousser, y compris en leur tirant dessus, des êtres descendus d'une soucoupe volante. Les premières théories sur la propulsion des « soucoupes volantes» prennent forme sous la plume du Lt-Pilote Jean Plantier, qui publie un ouvrage dans lequel il postule que les engins pourraient être mus par l'écoulement d'un fluide « corpusculo-ondulatoire» créé à l'arrière de l'objet. Ce fluide serait généré par excitation des particules cosmiques. En 1956, les ouvrages se font plus nombreux. En France, on voit paraître coup sur coup Alerte dans le ciel et Black-out sur les soucoupes volantes. Mais l'ouvrage qui aura un retentissement mondial sera celui de Ruppelt The report on Unidentijied Flying Objects. Jerome Clark, historien, ufologue et auteur affirme au sujet du livre: «Jusqu'à la communication des dossiers de Blue Book, qui ne devait intervenir que bien des années plus tard, il s'agissait du seul récit disponible d'un homme faisant autorité en la matière, et qui avait connu les coulisses du projet.» Et c'est vrai que le livre est important. À la fin du chapitre Ruppelt écrit : « Peut-être que la réponse définitive sera que toutes les observations rapportées se résument à des phénomènes connus mais mal identifiés. Ou peut-être que les nombreux pilotes, contrôleurs, généraux, industriels, savants ou simples quidams qui m'ont dit "moi non plus je n'y aurais pas cru si je ne l'avais vu moi-même" savaient de quoi ils parlaient. Peut-être bien que la Terre est visitée par des engins interplanétaires. Seul l'avenir nous le dira.» Ce sera là, pendant trois ans, la conclusion de Ruppelt. En 1959 cependant, le livre est réédité et augmenté de trois nouveaux chapitres. Ruppelt conclut cette fois, à trois chapitres d'intervalle: «Aucun scientifique responsable ne discutera le fait qu'il puisse exister une vie dans d’autres systèmes solaires et qu’un jour nous puissions rencontrer ces gens. Mais cela ne s »est encore jamais produit et jusqu’au jour où cela sera le cas, nous sommes prisonnier de notre mythe de l’ère spatiale LES OVNIS ». Un singulier revirement qui donnera du grain à moudre aux conspirationnistes de tout poil qui pensent que Ruppelt a été réduit au silence.

Mais bien entendu, les observations ne s’arrêtent pas pour autant.

Le lundi 13 août 1956, à 21 h30, un objet est détecté par les radars des bases aériennes jumelées de Lakensud et Bentwaters, au sud-est de la Grande-Bretagne (Cambridge). Le phénomène, dont l’écho se présente sous l’apparence d’un banal avion, évolue à une cinquantaine de kilomètres de la base, en ligne droite, mais à une vitesse estimée entre 7400 et 16000 km/h. Quelques instants plus tard, les militaires détectent une douzaine d’échos précédés par trois autres formant un triangle équilatéral de 1000 pieds, soit 300 m. de côté. A 74 kilomètres de la base, toutes les lumières se fondirent en un immense écho qui resta immobile une quinzaine de minutes, avant de repartir vers le nord-est, de s'arrêter à nouveau, puis de disparaître définitivement vers le nord. L'ensemble de l'observation avait duré environ 25 minutes.

À 22 h 00, à peine quelques minutes après ce premier épisode, les contrôleurs détectèrent un nouvel écho évoluant à 7 400 km/h. À 46 kilomètres de la base, il disparut des écrans.

À 22 h 55, une nouvelle cible est détectée. Elle se situe à l'est et se dirige vers l'ouest à une vitesse située entre 3 700 et 7 400 km/h. Cette fois, le phénomène passe quasiment au-dessus de la base et est observé du sol et depuis un C-47. Les témoins, compte tenu de la rapidité du phénomène, ne pourront décrire qu'un «trait lumineux». Des lumières vont jouer au chat et à la souris pendant de longues heures, allant et venant, se fondant les unes dans les autres, stationnant ou repartant à grande vitesse de sorte que le personnel va alerter la chasse opérationnelle stationnée à Neatishead. Un intercepteur Venom est dirigé sur les lieux. Le pilote verra une forte lumière blanche et détectera l'objet au radar embarqué. La cible disparaît rapidement et l'avion est réorienté vers une autre cible, au nord de Cambridge. Cette autre cible apparaît cependant derrière l'avion. Le pilote tente alors de se dégager par tous les moyens, mais il n'y a rien à faire. De façon incroyable, le phénomène, selon les observateurs, restera comme collé à quelque distance du Venom qui, après une dizaine de minutes, le carburant faisant défaut, décide de se poser. Ce cas, longtemps classifié, restera dans les annales de l'ufologie comme étant l'un des plus sérieux et des plus documentés qui soit. Il constitue un véritable défi à la logique et une impasse pour ceux qui tentent d'expliquer le phénomène ovni à tout prix.

Voici le rapport Condom officiel concernant ces événements :

 

The Condon Report Case 2.
Lakenheath, England
13-14 August 1956

The Condon Report:

2230-0330 LST. Weather: generally clear until 0300 LST on the 14th. (For details see Section IV.) 

The probability that anomalous propagation of radar signals may have been involved in this case seems to be small. One or two details are suggestive of AP, particularly the reported disappearance of the first track as the UFO appeared to over fly the Bentwaters GCA radar. Against this must be weighed the Lakenheath controller's statement that there was "little or no traffic or targets on scope," which is not at all suggestive of AP conditions, and the behavior of the target near Lakenheath -- apparently continuous and easily tracked. The "tailing" of the RAF fighter, taken alone, seems to indicate a possible ghost image, but this does not jibe with the report that the UFO stopped following the fighter, as the latter was returning to its base, and went off in a different direction. The radar operators were apparently careful to calculate the speed of the UFO from distances and elapsed times, and the speeds were reported as consistent from run to run, between stationary episodes. This behavior would be somewhat consistent with reflections from moving atmospheric layers -- but not in so many different directions.

Visual mirage at Bentwaters seems to be out of the question because of the combined ground and airborne observations; the C47 pilot apparently saw the UFO below him. The visual objects do not seem to have been meteors; statements by the observers that meteors were numerous imply that they were able to differentiate the UFO from the meteors. 

In summary, this is the most puzzling and unusual case in the radar-visual files. The apparently rational, intelligent behavior of the UFO suggests a mechanical device of unknown origin as the most probable explanation of this sighting. However, in view of the inevitable fallibility of witnesses, more conventional explanations of this report cannot be entirely ruled out. 

Source: The Condon Report. Page 245

The Lakenheath/RAF Bentwaters Incident Directory

NICAP Home

Traduction :

Lakenheath, Angleterre, 13-14 août 1956

Rapport Condon:

2230-0330 LST. Météo: généralement dégagé jusqu'à 0300 LST sur la 14e. (Pour les détails voir la Section IV.)

La probabilité qu'une propagation anormale des signaux de radar a pu avoir été la cause de ce cas-ci semble être faible. Un ou deux détails semble suggérer l'AP, en particulier la disparition rapportée de la première piste alors que l'OVNI est apparu en train de survoler la station radar de Bentwaters GCA. Il faut mentionner le rapport du contrôleur de Lakenheath selon lequel qu'il y avait "peu ou pas de trafic ou de cibles sur le radar," ce qui n'est pas du tout caractéristique des cas d'AP, et le comportement de la cible près de Lakenheath, apparemment continue et facile à suivre. La "filature" du jet de la RAF prise seule, semble indiquer une possible image fantôme, mais ceci n'est pas en accord avec la trace de l'OVNI qui a cessé de suivre le jet, alors que ce dernier revenait à sa base, et que l'OVNI est parti au loin dans une direction différente. Les opérateurs des radars prenaient apparemment soin de calculer la vitesse de l'OVNI, les distances et les périodes écoulées, et les vitesses ont été rapportées en tant que cohérentes de bout en bout, entre les épisodes stationnaires. Ce comportement serait assez conforme aux réflexions de couches atmosphériques - mais pas dans autant de directions différentes.

 

Le mirage visuel dans le cas de Bentwaters semble exclu en raison des observations au sol et aéroportées combinées; le pilote du C47 a apparemment vu l'OVNI au-dessous de lui. Les objets visuels ne semblent pas avoir été des météores; les rapports des observateurs selon lesquels les météores étaient nombreux impliquent qu'ils pouvaient différencier l'OVNI des météores.

En résumé, c'est le cas le plus embarrassant et le plus extraordinaire dans les dossiers radar-visuels. Le comportement raisonnable et intelligent apparent de l'OVNI suggère un dispositif mécanique d'origine inconnue comme l'explication la plus probable de cette observation. Cependant, en raison de la faillibilité inévitable des témoins, des explications plus conventionnelles de ce rapport ne peuvent pas être entièrement éliminées.

Les enquêteurs…

Aux États-Unis, 1956 sera l'année de la grande désillusion. Les débats font rage au sujet de la publication du Project Blue Book Special Report 14 (rendu public le 25 octobre 1955). Le Secrétaire Général de l'Air Force déclare en substance qu'un groupe privé de scientifiques a réussi à prouver que les soucoupes volantes n'existent pas. Pour mieux comprendre, il faut remonter au 31 mars 1952. À cette date, le Battelle Memorial Institute décide, à la demande de l'Armée, de mettre une équipe de scientifiques au service du dossier «Soucoupes». Le Projet Stark était né. Le Special Report 14 sera sévèrement critiqué durant des décennies, y compris par Allen Hynek. Les ufologues reprochent aux scientifiques leur interprétation des cas «d'origine indéterminée» et la pertinence des résultats statistiques. Le rapport estime en effet que s'il existe des constantes en ce qui concerne les affaires expliquées avec certitude, la famille « origine indéterminée » n’est pas suffisamment homogène pour être significative.

En fait, dès cette année 1956, la position de Blue Book va se radicaliser avec la nomination successive de divers directeurs ouvertement hostiles à l’hypothèse extraterrestre. Ainsi, quand nait le National Investigation Committee on Aerial Phenomena (NICAP), à la fin de cette année, le principal objectif des officiels sera de lui barrer la route par tous les moyens, d’autant que son comité directeur comptera des personnalités comme le physicien Townsend Brown, le journaliste Donald Keyhoe ou encore Frank Edwards.

En 1957, l’intérêt de public pour les « soucoupes volantes» est à son comble. Dès janvier, Donald Keyhoe est nommé à la tête du NICAP et entend bien utiliser sa position pour faire pression sur l'Air Force et son projet Blue Book. Du côté des militaires cependant, l'étude des ovnis est de plus en plus embarrassante. Certains estiment que, s'agissant d'un problème scientifique et non militaire, ce devrait être aux savants de s'en occuper. Cela aurait au moins l'avantage de débarrasser « en douceur » les militaires d'une sacrée plaie. Comme en écho, le 17 juillet, un ovni se joue d'un avion militaire RB-47, bourré d'électronique, sur plus de 800 kilomètres, du Mississippi jusqu'à Oklahoma City.

L'année 1958 sera importante à plus d'un titre. Elle verra l'emprise grandissante de «privés» dans la recherche ufologique, y compris en France où le ministère de l'Air « décide de ne plus encourager le recueil des témoignages d'ovni parce qu'il résulte qu'aucun acte d'agressivité à l'encontre des personnes ou des biens civils ou militaires n'a été constaté». Aimé Michel publie son ouvrage, Mystérieux Objets Célestes, consacré à la vague de 1954 dans lequel il développe une idée qui lui fut soufflée par Jean Cocteau: et si les ovnis apparaissaient en suivant une logique précise ?

Michel pointe sur une carte les observations du 24 septembre 1954, puis se rendre compte qu'elles semblent s'ordonnancer sur une ligne droite reliant Bayonne à Vichy. La ligne BAVlC et l'orthoténie (de BAyonne et VIChy) étaient nées; mais cette hypothèse fut éphémère puisqu'elle finit par être infirmée en 1966 par des études statistiques poussées effectuées par Jacques et Janine Vallée.

Première abduction

Le 6 janvier 1958, c'est la célèbre observation de l'équipage de l'Almirante Saldanha, un navire brésilien situé au large des côtes de l'île Trinidade. Les photos de cette observation, considérées encore aujourd'hui comme étant parmi les plus intrigantes, feront le tour du monde.

Trinidade 1

 

Trinidade 2

 

Trinidade 3

 

Trinidade 4

C'est le Brésil qui gardera cependant la main en cette année 1958 avec le cas d'Antonio Villas Boas, premier «enlevé» de l'histoire des ovnis à entrer dans la légende ufologlque.

Antonio villas boas

Antonio Villas Boas

C'est le 15 octobre qu'il fait sa rencontre, alors qu'il est sur son tracteur en train de retourner les terres familiales. Il est 1 h du matin. Villas Boas voit d'abord comme une étoile rouge puis, lorsque la lumière s'approche, un objet en forme d'œuf, qui se pose à proximité. Il tente de fuir mais quelqu'un lui saisit le bras. Se retournant, il voit un petit être qu'il pousse violemment. Il sera cependant rapidement maîtrisé par trois autres personnages qui le traînent dans l'objet. Ils le déshabillent puis l'emmènent dans une petite pièce carrée où il est rapidement rejoint par une « entité femelle» qui lui fait clairement comprendre qu'elle est là pour s'accoupler. Le rapport sexuel terminé, la créature s'éloigne, sourit et pointe son doigt vers son ventre, puis vers les étoiles. Villas Boas sera débarqué sans ménagement. Fin de l'épisode.

Pendant un mois, le témoin va souffrir de nausées et aura une irrépressible envie de dormir. En novembre, il se confie à un journaliste, Joao Martins, qui l'emmène à Rio voir le Dr Olavo Fontes. Ce dernier lui fait subir un certain nombre d'examens et découvre deux petites ponctions, de part et d'autre du menton de Villas Boas. Ce seront les seules traces permettant d'objectiver son récit. Le témoin sera interrogé plusieurs fois à quelques années d'intervalle mais ne variera jamais dans son récit. Sa mort, en 1992, est suivie de nombreuses rumeurs : il se serait rendu aux États-Unis au début des années soixante après y avoir été invité pour « étudier les restes d'une soucoupe volante détenue par les militaires». La Sociedad  Brasileira de Estudios sobre Discos Voadores produit la lettre d'invitation. Le fils de Villas Boas quant à lui confirme qu'il était bien parti aux États-Unis à cette époque-là. On n'en saura pas plus, puisque Villas Boas refusera toujours de dire ce qu'il y a fait.

(1) - Les documents, autrefois classés top-secret pour la plupart, sont des copies d' originaux. Les seules modifications qu'ils ont pu éventuellement subir sont dues à leur mise en conformité avec les impératifs de la publication ou à la banalisation, pour les documents français, du nom des protagonistes, afin de préserver la vie privée ou le secret professionnel. Les censures au feutre noir sont le fait des organismes émetteurs. (2) DOSSIER OVNI - Marshall Cavendish

 

Les OVNIs, toute une histoire

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ASTRAL 2000- Gérard – Août 2016

 

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