ème visiteurRencontres du 4e type (RR4) 1
Mots-Clés : extraterrestres,humanoïde,rencontre 4e type,RR4,hypnose,faux souvenir,Betty Hill,Barney Hill,OVNI
Plusieurs témoins interrogés - conscients ou sous hypnose - sont formels : ils sont entrés en communication avec de mystérieux voyageurs venus de l'espace.
On distingue quatre groupes de rencontres du quatrième type.
Le groupe A, qui rassemble les rencontres où le témoin a gardé un souvenir parfait de ce qui s'est passé. Pas de trou de mémoire, pas d'intervalles de temps que le sujet ne soit capable de raccorder, aucune raison primaire de douter que son expérience soit réelle. Il raconte simplement un événement comme il s'est produit
Ces rencontres du groupe A sont la « preuve » la plus simple de l'existence d'extra-terrestres. Et elles sont fréquentes. Bien que celles du quatrième type ne forment que 1 ou 2 % du nombre total de rencontres d'ovnis chaque année - qui se comptent par centaines depuis plus de soixante ans, dans tous les pays et de tous les milieux sociaux -, plus de la moitié sont néanmoins du groupe A. Et l'on pense qu'elles sont en fait plus nombreuses, car, évidemment, bien des témoins évitent d'en parler.
Le second groupe, le type B, est assez différent. Les extra-terrestres cités sont souvent appelés « visiteurs de chambres » parce que la plupart d'entre eux font leur apparition dans la chambre de leur hôte. Le témoin affirme avoir été parfaitement réveillé lors de la rencontre. Les cas sont assez proches des apparitions de fantômes, se produisant, elles aussi, dans les chambres.
Ce qui distingue ces cas de ceux du type A, c'est que leur véracité est plus incertaine : des parties entières de la rencontre y sont oubliées; les souvenirs sautent d'un lieu à un autre, comme dans un film ou un rêve. Leur réalité est plus douteuse que celle des cas du type A.
Les cas du type B sont plus rares que ceux du type A, formant environ un quart de la totalité de ces rencontres. Ils sont encore plus subjectifs, d'autant qu'il s'agit presque exclusivement de contacts relatés par des témoins isolés. Presque tous surviennent dans leur maison, ou dans ses abords immédiats, deux tiers au moins se passant dans leur chambre. Et la plupart dans les premières heures du matin.
La troisième catégorie, de type C, concerne les expériences non immédiatement remémorées.
Dans ces contacts du groupe C, la mémoire des témoins est bloquée. Occasionnellement, le souvenir des événements « manquants » est déclenché par un événement réel. Fréquemment, le sujet fait des rêves qui dissimulent ce qui s'est passé pendant les heures - et même, dans certains cas, les journées - manquantes. Mais le moyen d'investigation le plus efficace pour ouvrir les portes de la mémoire est l'hypnose.
Le quatrième groupe, le groupe D, des rencontres du quatrième type comprend très peu de cas. Il consiste en des expériences où le témoin n'a pas de contact physique avec les extra-terrestres : la communication est établie par des moyens comme la télépathie, l'écriture automatique, etc. Ces rencontres du groupe D, très particulier, feront l’objet d’un futur article sur ce site.
L'hypnose est toujours un sujet controversé. Sa signification s'obscurcit encore lorsqu'on l'emploie pour débloquer la mémoire d'un témoin de contact avec des ovnis. Les experts ne s'entendent pas sur l'origine des images qui viennent à l'esprit d'une personne soumise à la transe hypnotique. C'est un problème difficile que cette « réapparition de mémoire » dans une rencontre de type C. Quelle est sa véritable signification ?
Un des cas les plus célèbres du type C concerne un couple américain, Betty et Barney Hill, qui revenait de vacances en Nouvelle-Angleterre en septembre 1961. Ils virent un « objet » mystérieux les suivre et se rapprocher d'eux. Barney Hill l'examina à la jumelle avant d'accélérer, effrayé. Tous les éléments classiques de ce genre de rencontre étaient là : un témoin à réceptivité psychique élevée (Betty avait ressenti maints phénomènes étranges au cours de sa vie) ; un trou dans leur mémoire des événements ; des rêves étranges ensuite, et, finalement, au cours d'une enquête hypnotique, le souvenir d'un enlèvement et d'examens médicaux à bord de l’ovni. Mais on a pu établir que la lueur dans le ciel qui déclencha toute l'affaire n'était rien d'autre que celle de la planète Jupiter.
Cela n'apporte rien en soi à la réalité de l'expérience : les témoins associent souvent des événements disparates dans leur reconstitution de la rencontre, uniquement parce que ces événements arrivent à peu près en même temps. Mais c'est simplement une partie du procédé par lequel les humains perçoivent les faits, les mélangent dans leur mémoire et en viennent par la suite à des conclusions erronées. Nous devons garder présent à l'esprit ce processus complexe d'interprétation et de confusion quand nous voulons étudier les apparences des extra-terrestres et de leurs vaisseaux dans les rapports de rencontres (Attention au syndrome de faux souvenirs !).
Que pouvons-nous attendre de l'aspect physique d'une créature d'un autre univers ? C'est une question difficile, puisque nos exemples viennent d'une seule planète, la Terre. Mais si nous considérons le fantastique échantillonnage de formes de vie dans notre monde et admettons que l'humain n'est qu'un maillon dans la chaîne immense de l'évolution, au cours de laquelle la diversité des formes de vie fut parfois encore plus grande, nous devons comprendre qu'il y a fort peu de raisons pour que les extra-terrestres nous ressemblent.
On admet généralement que la forme humanoïde est bien adaptée à l'environnement terrestre. L'homme est, ne l'oublions pas, la forme de vie répandue dans les climats les plus divers, elle peut donc aussi exister sur les planètes du même type que la Terre, au hasard de la Galaxie, mais la forme humaine n'est probablement pas une condition nécessaire à la domination, Du moment que les autres planètes ont une grande variété de caractéristiques, la vie doit y avoir aussi des formes extrêmement variées. L'éminent astronome Carl Sagan a même supposé que la vie était possible sur Jupiter : par exemple, des sphères vivantes plongées dans les étendues de liquide qui existent dans les profondeurs chaudes de la planète, bien loin des nuages perpétuellement gelés que nous voyons.
La dernière hypothèse est donc celle d'une galerie de personnages nous ressemblant plus ou moins. Cependant, suivant les témoins, c'est bien de cela qu'il s'agit. Seulement 7 % des cas de contacts mettent en cause des créatures non humanoïdes. Ainsi, ces vers géants blancs rampant sur une route d'Yssandon (France) en 1960, pendant une observation d'ovnis.
Ce soir-là, M. et Mme Plumauzille circulaient sur une route de campagne vers 23 h, lorsqu’ils remarquèrent un feu rouge flou et flottant au-dessus de la cime des arbres à seulement 100 mètres d’eux. C’était un spectacle très inhabituel. Ils arrêtèrent la voiture pour observer quelques instants ce phénomène avant qu’un mouvement n’attire leur attention tout près du véhicule sur le bord de la route. Pensant que c’était peut-être une sorte d’animal sauvage, ils ont regardèrent plus attentivement et cela s’avéra être quelque chose d’anormal.
Là, à droite de la route et éclairé par la lueur des phares, ils pouvaient voir une masse de couleur gris-brun ; « une chose de la taille d’un sac de pommes de terre, palpitantes, comme vivante ». Cette « chose » était bien animée. Au bout d’un moment, cette apparition insolite s’est étirée pour ensuite se déplacer le long de la route en ondulant. Ce déplacement original donnait l’impression d’être en présence « d’un animal pris au piège dans un sac en plastique transparent ». Cet être « vivant » ressemblait à un « asticot géant ». Pendant que cette créature bizarre traçait son chemin sur la route, ils remarquèrent plusieurs autres entités similaires, plus petites que la première, se tordant et s’agitant dans l’herbe sur le bord de la chaussée. Ne sachant pas trop à quoi ils avaient à faire, le couple décida d’en rester là. Ces « êtres vivants » avaient-ils un lien avec l’OVNI bizarre aperçu dans le ciel et qui avait initialement attiré leur attention ? Le mystère n’a jamais été résolu.
On distingue trois groupes parmi les humanoïdes qui forment le gros de la troupe : les petits, genre ‘‘Petits Gris’’ (moins de 1,50 m), les moyens (de 1,50 m à 1,80 m) et les grands (de 2 m à 2,40 m). Dans les contacts de type B (les « visiteurs du soir »), les entités décrites sont à peu près de taille normale, avec une certaine tendance à la taille supérieure. Dans plus de 41 % des rencontres du type A, en revanche, les entités sont petites. Elles ont d'autres points communs, de grands yeux, une peau claire et des formes anguleuses. Mais d'autres facteurs, comme les vêtements, sont extrêmement divers.
Tout cela est d'ailleurs sans grande importance; après tout, les Terriens portent une infinité de costumes et les humains varient beaucoup en apparence, suivant l'âge, l'origine ethnique et le sexe. Mais la difficulté vient du fait que les extra-terrestres sont décrits comme infiniment trop proches de nous. Ils parlent couramment le langage de leurs interlocuteurs, qu'il s'agisse de l'anglais ou du serbo-croate. De plus, ils parlent sans faute et sans accent. Ce qui veut dire qu'ils parlent, en fait, avec l'accent même de la personne contactée.
Leurs vêtements même sont trop semblables à ceux portés sur Terre. Il semble absurde qu'un extra-terrestre venu d'une lointaine planète porte un vêtement boutonné au cou ou un badge épinglé à un survêtement !
Si un témoin demande son origine à un extra-terrestre, celui-ci répond invariablement qu'il vient de l'espace. Dans les premiers contacts, les planètes des extra-terrestres étaient celles de notre système, Mars, Vénus, Saturne, etc. Comme nous savons maintenant que ces planètes sont dépourvues de toute vie, les contacts d'aujourd'hui rapportent que les étrangers viennent de planètes gravitant autour de lointaines étoiles quelques fois inconnues. Comme justement la science est très réservée quant à l'existence même de ces planètes, cela nuit à la crédibilité.
La suite : Rencontres du 4e type (RR4) 2
Astral 2000 – Gérard – Avril 2020
