LE VERSEAU

Mots-clés : Verseau,James Dean,Abraham Lincoln,Galilée,Darwin,Ampère,Edison,Lord Byron,Johann H. Füssli,Félix Mendelssohn

20 janvier – 18 février

Le Verseau est un signe fixe

L'idéogramme du Verseau représente deux ondes vibratoires légèrement inclinées, elles symbolisent le flux de la connaissance ou l'essence de l'énergie. Elles sont comparables aussi à un courant électrique : le Verseau perçoit les choses à la vitesse de l'éclair.

 

LA SYMBOLIQUE DU VERSEAU

C'est un homme d'âge mûr. Il a le regard vif, mais ne semble le poser nulle part.

Son corps est presque décharné. Il tient entre ses mains une ou deux amphores.

Il répand l'eau contenue dans l'une d'elles : il s'agit de l'eau de la connaissance.

Arrivé au onzième signe du Zodiaque, serions-nous en présence de l'homme réalisé ?

Le Verseau est un être qui semble avoir acquis une certaine expérience de la vie, il inspire confiance. Il est pourtant en quête de quelque chose de différent, étranger peut-être aux normes admises : il se sait différent.

Il donne souvent une apparence fragile. Mais sa fragilité est toute relative : il porte en lui un réservoir de vie.

Le type Verseau est dispensateur d'idées nouvelles, sources d'énergies, et il aspire à la généralisation de la connaissance.

 

Février : le milieu de l'hiver

Le soleil apparaît peu. Il fait froid. La graine est enfouie dans le sol. Le développement de la vie est invisible aux yeux de l'homme. Mais c'est le moment où s'enclenche le processus de germination.

Le Verseau est discret. Il exprime peu ce qu'il ressent, il semble détaché du monde et des choses, il est réfléchi : c'est un être réservé. Il s'intéresse peu au domaine des réalités tangibles et se tient éloigné de l'instinct.

Il est porté par les valeurs de l'esprit : le Verseau est idéaliste, il aime formuler ce qui n'est pas encore conçu, c'est un anticipateur. S'il apparaît parfois irréaliste, pour sa part il sait qu'il est un être de conscience; il a besoin d'authenticité.

 

L'hiver fixe

C'est le plein milieu de l'hiver. L'hiver est installé, il se « réalise ».

Le type Verseau est un être résolu, constant, réalisant ses idées ; il peut se montrer obstiné.

 

L'air

L'air est l'élément du Verseau, l'élément d'échanges, de mobilité et de diffusion. Il se particularise en Verseau par sa position dans le cycle zodiacal. Dans la trilogie des signes d'air, entre l'air cardinal de la Balance qui est le lien sentimental et l'air mutable des Gémeaux qui est l'échange amical, se situe l'air fixe du Verseau, où l'être a tendance à percevoir les choses intuitivement et non pas au travers d'un raisonnement logique, ce qui lui donne la certitude de jugement. La caractériologie le classe dans le type intuitif, passionné, « para-sentimental » ou « para-nerveux ».

L'air du Verseau est cet air pur de l'hiver. L'air qui forme un tissu invisible entre le ciel et la terre.

Le ciel est bleu, dégagé de toute impureté, chacun peut y respirer. C'est aussi un ciel qui peut être subitement traversé par l'orage ou la pluie.

Le Verseau se sent motivé par une perfection morale, il a un regard à la fois sérieux et doux. Il a bien souvent un idéal spirituel. Il s'agit d'un idéal d'absolu, dont il voit l'accomplissement dans la fraternité universelle. Le Verseau s'entoure d'amis.

Il aime rompre avec les idées communément admises, ce qui peut engendrer chez lui des colères explosives.

 

Uranus et Saturne

Le Verseau est gouverné à la fois par Uranus et Saturne

Au commencement était le chaos c'est-à-dire l'indifférencié, le mystère; la terre mère Gaïa apparut alors et mit au monde son fils Uranus.

Dieu du Ciel, Uranus engendra le monde avec sa mère, en faisant descendre une « pluie fertile sur ses fentes secrètes ».

Il eut beaucoup d'enfants avec Gaïa, dont les Titans qu'il écarta du pouvoir et les Cyclopes qu'il jeta dans le Tartare, un des lieux les plus éloignés de la terre.

Uranus faisant régner un ordre trop sévère, Gaïa engagea les Titans à se révolter contre lui.

L'un de ses petits-fils, Prométhée, déroba le feu céleste à la forge d'Héphaïstos, pour le porter aux hommes. Il fut puni par Zeus à être enchaîné sur le Caucase et à avoir le foie dévoré par un aigle.

Prométhée sera délivré de ses chaînes par Héraclès, et Zeus l'accueillera parmi les divinités.

Saturne est le deuxième maître du Verseau. Fils d'Uranus, il le détrôna avec sa faux (symbole du temps), pour venger ses frères et sœurs, les Titans.

Après un temps de règne, Saturne fut lui-même détrôné et trouva exil en Italie où il dispensa toutes les richesses de son expérience.

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Devant le mystère de l'existence, le Verseau veut donner un nouveau sens à la vie. Ses propositions sont souvent hardies et audacieuses, mais sa pensée clarifie ce qui semble confus aux autres.

Le Verseau a besoin pour vivre d'espace illimité, tant physiquement qu'intellectuellement, car il se sent tendu vers l'absolu. Son esprit fertile et imaginatif en fait un être d'avant-garde.

Les Cyclopes de la mythologie représentent les démons de l'inconscient, les noirs instincts, et les Titans l'ambition qui est contraire à la spiritualité. On pourrait rapprocher ce mythe du comportement du Verseau qui tend à s'éloigner des instincts quand il ne les méprise pas, en quête de l'idée pure, dont il ne cherche pas la matérialisation immédiate.

Poussant le culte de l'esprit à l'extrême, le Verseau peut se sentir incompris des autres et éprouver un sentiment de persécution.

En tant que petit-fils d'Uranus, Prométhée peut être considéré comme une partie de lui-même; le Verseau est souvent tenté de jouer les « apprentis sorciers ». Il veut savoir plus, afin de porter aux hommes la lumière et la connaissance, mais sans passer par l'expérience. Il prend des risques et peut devenir victime de son exaltation.

Mais c'est un être qui est capable d'emporter la victoire sur ses faiblesses. Il peut devenir maître de lui-même.

Tout en se surpassant dans la conquête d'idées nouvelles (ravisseur du feu céleste), le Verseau a conscience du temps, de ses devoirs et de ses responsabilités. C'est ce qui fait son ambiguïté et la difficulté qu'il éprouve à harmoniser ses deux tendances : il est expansif en surface, renfermé en profondeur. C'est un être profondément humanitaire et altruiste.

 

La circulation du sang

La fonction correspondant au Verseau est la circulation sanguine. Le sang est le véhicule de vie à travers tout l'organisme.

Les valeurs du Verseau sont celles de la diffusion, de la transmission et de la communication. Il diffuse autour de lui vie et chaleur.

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Le Verseau est un être hivernal, fixe, éthéré, uranien et saturnien, auquel correspond la circulation sanguine. Ces tendances symboliques peuvent se traduire de la façon suivante :

Une nature indépendante et humanitaire

Uranien, il ne montre souvent aucun respect pour la tradition et les conventions. Il a tendance à éliminer les considérations qu'il juge secondaires, il est spontané et parfois irréfléchi ; son comportement est inattendu car il porte en lui une éternelle jeunesse. La carrière, le tempérament de James Dean est symptomatique de cet état d'esprit : d'aspect angélique, il « fonçait vers l'absolu ».

James Byron Dean

( 08 fevrier 1931 - 30 septembre 1955 )

C'est un être qui aime cultiver la différence et que celle de chacun soit reconnue, il est profondément humanitaire : c'est Abraham Lincoln dans son combat contre l'esclavagisme. Calme et serein comme le ciel pur de janvier, le processus uranien n'en était pas moins inscrit en lui : il guida les États-Unis sur le chemin de la justice raciale.

Abraham Lincoln

( 12 février 1809 - 15 avril 1865 )

 

Une pensée intuitive

Nul ne s'étonnera que parmi les découvreurs ou les plus brillants inventeurs, on trouve de nombreux Verseaux : Galilée et Darwin, qui nous permettent de découvrir le monde sous un « ordre » différent, le premier au plan macroscopique, le second au plan microscopique.

Galileo Galilei par Giusto Sustermans - 1636 -

(15 février 1564 - 08 janvier 1642)

Charles Darwin

 ( 12 février 1809 - 19 avril 1882 )

Ampère et Edison nous permettent de mieux communiquer. Le Verseau est un anticipateur et il a une pensée scientifique. Mais l'idéal qui l'anime, peut faire de lui un mystique. Est-ce l'apprenti sorcier qui pourra être victime de ses échecs (Prométhée) ou triompher de lui-même par la voie de l'expérience (Saturne)? Est-ce celui qui tournera ses yeux vers le ciel en quête de l'illumination? Seul le reste du thème, et en particulier les rapports du Soleil en Verseau avec les autres planètes (forces psychiques) nous donnera la réponse à l'évolution de ce type. Ainsi l'expression de sa pensée pourra-t-elle être symbolisée par une équation mathématique ou par une portée musicale.

André-Marie Ampère

( 20 janvier 1775 - 10 juin 1836 )

 

Thomas Alva Edison

( 11 février 1847 - 08 octobre 1931 )

Le cœur

Le Verseau allie amour et liberté : il veut tout à la fois pouvoir aimer et être libre. Il ne faut pas qu'il se sente enfermé, sinon il devient mélancolique. Il n'est pas l'être de la passion, même s'il en parle avec raffinement, il aspire à une relation plus solide, plus réelle que la passion. Il en sait les dangers, il préfère ce que certains appellent l'amitié amoureuse. Il cherche un compagnon d'idées, animé du même idéal. Ce n'est pas sur le quotidien qu'il juge autrui, ni sur la seule attirance charnelle, mais sur le sens qu'il donne à la vie. La confiance n'étant pas basée sur un compte des présences et des absences, il donne à l'autre la même liberté qu'il s'octroie. La vérité de l'amour ne se trouve pas là, mais dans une adhésion de l'esprit.

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LE VERSEAU DANS LA LITTERATURE

Bien qu'issu d'une illustre famille, Lord Byron ne ménagea pas les traditions. Il se présenta lui-même pour prêter serment à la Chambre des lords et, quand on voulut le féliciter, il n'accepta que très froidement les mains qui se tendaient vers lui. Ayant blessé les convenances, provoqué le scandale, il dut s'exiler. Mais déjà, dans sa jeunesse, il avait fait preuve d'un caractère pour le moins original. On lui prêtait un tempérament fougueux, qui le poussait à se faire le champion des faibles contre les forts. A côté de nombreuses amitiés passionnées, il portait une haine irréversible à ceux qui ne répondaient pas à son idéal. C'était un être qui aimait l'humanité mais le plus souvent méprisait les hommes. On ne comprenait pas toujours cette nature étrange qui défrayait la chronique, pleine d'orgueil, de bonté, de dédain et de noblesse d'âme tout à la fois.

Il se distinguait de ses contemporains, tant par son caractère que par son œuvre.

George Gordon Byron - Lord Byron en tenue albanaise, par Thomas Phillips

( 22 janvier 1788 - 19 avril 1824 )

Grand voyageur, il nous conte les diverses aventures qu'il a traversées et, quand il est saturé de gloire littéraire, il décide de mettre la poésie en action et quitte l'Italie où il résidait pour la Grèce. Il voulait participer à la libération des Hellènes. Il se distingua dans les combats, mais mourut bientôt d'apoplexie. L'Angleterre et la Grèce se disputèrent ses cendres ; finalement le poète et martyr de l'indépendance alla retrouver sa patrie d'origine, où il repose maintenant.

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LE VERSEAU DANS LA PEINTURE

Johann H. Füssli, Suisse allemand, peintre romantique de la fin du XVIII^ème siècle, fut d'abord un théologien reformé mais, après la lecture de Rousseau, il renia la religion et son idéal se porta vers un accord de l'homme et de la société, à la réconciliation avec le monde et les forces qu'il recèle en lui dans un dépassement de celles-ci. Son œuvre, au travers des thèmes éternels de la mythologie, traduit une quête pour un homme nouveau dans un monde nouveau.

Johann Heinrich Füssli par James Northcote (1778)

( 07 février 1741 - 16 avril 1825 )

Ainsi, les sujets qu'il choisit ne cherchent à exprimer que la seule représentation humaine dans ses valeurs éternelles : le mal ou le bien, incarnés par Satan ou les anges. Peu à peu, leurs figures-mêmes acquerront une transparence immatérielle. « L'émotion n'a rien de pathétique ni d'émouvant pour Füssli, elle constitue un événement moral », dira G.C. Argan. Quand il prend pour thème les illustrations des contes de fée, il habille les sorcières des vêtements de son époque. Il fait ainsi la satire du monde dans lequel il vit et cherche à faire prendre conscience, non sans une certaine ironie, des fausses croyances auxquelles adhérait une partie de la société.

Mais il n'en reste pas au simple constat : comme Uranus jetant les Cyclopes dans le noir Tartare, Füssli appelle l'homme à se libérer de ses noirs instincts. Si dans « La Vertu encourageant la jeunesse à quitter le vice », le jeune homme reste bien passif, l'auteur semble poser la question : que faudrait-il de plus pour qu'ils comprennent ?

" La vertu encourageant la jeunesse à quitter le vice"  - Füssli -

Dans d'autres œuvres, Satan s'éloigne à la seule vue de la lumière. Goethe disait de Füssli : c'est « un mortel doté de la puissance des dieux ». Dans « Satan fuyant le contact de la lance d'lthurel », le démon s'en va d'un bond animal que Füssli transcrit en déchirant la perspective spatiale.

" Satan fuyant le contact de la lance d'lthurel" - Füssli -

Son style se conjugue avec l'idéal qui l'anime : il a la puissance de l'éclair, il porte en lui une révolution, celle d'un monde encore latent où les passions et les instincts seraient éthérés. Ainsi, par leur forme et leur position, « Roméo et Juliette » dépassent-ils la seule passion humaine.

Roméo et Juliette - Füssli -

Les contours du dessin ne sont pas rigides, ils semblent vibrer à quelque chose de plus, ils s'élancent hors du temps et de l'espace : c'est l'amour fraternel et universel.

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LE VERSEAU DANS LA MUSIQUE

« Les dons de fantaisie de ce petit garçon et ses facilités pour la lecture à vue tiennent du prodige, et je n'aurais jamais cru cela possible chez un enfant aussi jeune. On peut comparer ton élève au petit Mozart par ce qu'il a déjà réalisé ». C'est ainsi que Goethe parlait de Félix Mendelssohn à son professeur Zelter.

 

Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy " Felix Mendelssohn "

( 03 février 1809 - 04 novembre 1847 )

Nombreuses furent les personnes qui comparèrent la précocité du jeune prodige à celle de Mozart, autre Verseau.

Mozart : Requiem in D minor, K626 - Gardiner

Alors qu'il était encore enfant, Félix Mendelssohn étonnait par son regard sérieux et serein. Il s'asseyait au piano et improvisait sans discontinuer. Il eut la chance d'être issu d'une riche famille bourgeoise allemande, qui lui permit de mener sa carrière à la cadence où il l'entendait et sans manquer de ce qui était nécessaire à son évolution musicale. Ainsi put-il voyager en France, en Italie et en Angleterre, afin de découvrir d'autres sensibilités et transmettre ce qu'il avait acquis sur le plan artistique. Il s'entoura de beaucoup d'amis avec lesquels il eut de nombreux échanges épistolaires.

Il vint au monde à une époque auréolée de Beethoven et de Schubert, qui allaient bientôt disparaître tandis que de nouveaux musiciens faisaient leur entrée en scène : Chopin, Schumann, Liszt, Wagner, Verdi ...

Le jeune Mendelssohn allait cependant marquer de son originalité l'art contemporain en donnant une forme classique au romantisme, si l'on peut dire, ou en y mettant une certaine rigueur. Il fut, par ailleurs, le précurseur d'un nouveau genre musical, à mi-chemin entre la symphonie et l'expression lyrique : le poème symphonique.

Ecoutons la façon dont sa sœur Fanny traduisait les desseins musicaux de Félix dans l'octuor opus 20: « [...] les trémolos, les trilles, tout y est nouveau, étrange et néanmoins si éthéré, qu'il semble qu'un souffle léger vous élève dans le monde des esprits. On serait tenté soi-même d'enfourcher le manche à balai d'une sorcière pour mieux suivre dans son vol la troupe aérienne [ ... ] ».

Dans le « Songe d'une nuit d'été », son premier succès, Mendelssohn allie sa sensibilité aérienne à une grande maîtrise de la technique instrumentale. C'est tout autant un artiste de l'écriture qu'un magicien de l'orchestration. Le « Songe d'une nuit d'été », tiré de l'œuvre de Shakespeare, se situe dans une forêt de rêves peuplée de sylphes et de fées, où deux êtres se trouvent et se vouent un amour mutuel. Le génie du compositeur créa de véritables fées musicales qui animent un univers immatériel d'une indicible poésie. « C'est un ruissellement de jeunesse », dira Robert Schumann après avoir entendu l'ouverture.

Mezzo - F. Mendelssohn - Extrait ''Songe d' une nuit d' ete'' - G. Solti Chicago Symphony Orchestra

Plus tard, dans « Paulus et Elias », plus une cinquantaine de partitions religieuses, Mendelssohn libère sa foi. Le prophète Élias est un être partagé entre l'appel divin et celui de ses frères. C'est l'œuvre de la maturité mendelssohnienne.

Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart - " Wolfgang Amadeus Mozart "

( 27 janvier 1756 - 05 decembre 1791 )

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Rapports entre le Lion et Le Verseau

Opposés dans le cycle zodiacal, Lion et Verseau n’en sont pas moins complémentaires. Fixes tous les deux, car ils « réalisent » une saison, ils sont animés par une force de détermination, de coordination que :

• l’élément feu du Lion emploiera dans la réalisation de lui-même.
• l’élément air du Verseau emploiera à la réalisation des autres.

Aux valeurs de centre symbolisées par le cœur chez le Lion, correspondent des valeurs de diffusion symbolisées par le sang chez le Verseau :

• le feu et le Soleil font du Lion un passionné et un centralisateur.
• l’air et Uranus font du Verseau un être qui tend à s’éloigner des passions et un décentralisateur.

Leurs forces énergétiques sont complémentaires et nécessaires au cycle de la vie : ce que le Lion organise autour de lui, le Verseau le distribue, le diffuse à son entourage.

Ganymède, jeune berger, toucha Zeus par sa beauté et sa pureté. Le roi de l’Olympe l’enleva dans les airs afin qu’il devînt l’échanson des dieux et leur servît l’ambroisie, breuvage d’immortalité. Devenir par sa pureté l’égal des dieux et être leur source de vie, devenir en quelque sorte la vérité qui confère l’immortalité… Ce mythe nous semble à plusieurs titres pouvoir trouver de multiples résonances chez les Verseaux.

Zeus et Ganimède

ASTRAL 2000 - Gérard - Aoüt 2017