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Médiums 3

 Maisons hantées

Les médiums apportent parfois leur concours aux recherches sur les maisons hantées. En 1965, Gertrude R. Schmeidler, professeur de psychologie au City College de la City University de New York, se livra à une enquête sur une maison hantée de cette ville. Elle dressa un plan par étage de l'habitation, le divisa en carrés de 4 pieds sur 4 (± 1,20 m x 1,20 m), et, enfin, demanda à la famille d'y indiquer les endroits hantés. Elle obtint ensuite la collaboration de neuf médiums. Alors que tous les membres de la famille étaient sortis, chacun des médiums fut promené à travers la maison par un assistant ignorant des secteurs prétendument hantés. On remit aux médiums une copie du plan dépourvue de toute indication, à charge pour eux d'y signaler les parties hantées. Leurs réactions furent ensuite comparées à celles de la famille au moyen d'un test statistique standard. Deux des médiums fournirent des résultats statistiquement significatifs. En outre, on demanda à la famille de décrire le soi-disant fantôme au moyen d'une fiche de contrôle que remplirent également les médiums. Les impressions que quatre des médiums avaient du fantôme correspondaient à celles de la famille.

Le professeur Schmeidler souligna qu'il n'était cependant pas encore possible de se prononcer pour l'une des trois hypothèses envisagées: ou la famille et les médiums étaient influencés par des idées préconçues concernant l'habitat et la personnalité des fantômes; ou les médiums réagissaient par la PES aux impressions de la famille concernant le prétendu fantôme; ou ils réagissaient bel et bien à un fantôme.

Le médium anglais Douglas Johnson, qui participa à de multiples expériences scientifiques, a également apporté sa contribution à l'étude des maisons hantées. L'une d'elles, située près de Jacksonville en Floride, fut examinée en 1968 -1969 par deux professeurs de mécanique de l'université Duke, William T. Joines et John L. Artley, ainsi que par Mlle Donna Cohen pour le compte de la Fondation pour la recherche psychique. La maison appartenait à un marin en retraite âgé de septante trois ans (soixante-treize ans), M. Cole (un pseudonyme). Douglas Johnson fut introduit dans la maison sans avoir rencontré M. Cole ou qui que ce soit d'autre susceptible d'avoir été témoin des phénomènes ou d'en avoir eu connaissance. Joines et Artley déclarent dans leur rapport : «Pendant les deux jours que nous avons passés dans la maison, M. Johnson la parcourut de fond en comble à trois reprises, toujours avec son magnétophone. La première fois, Mlle Cohen l'accompagnait; la deuxième fois, elle resta dans une pièce tandis que M. Johnson examinait les autres. Ils étaient chaque fois seuls dans la maison. Lors de sa troisième inspection, il était accompagné par nous trois et M. Cole. Bien des déclarations de M. Johnson ne purent être confirmées, mais aucune n'était en contradiction avec les précédents témoignages.

Selon M. Johnson, un homme nommé William, parent par le sang de M. Cole, avait autrefois vécu dans cette maison. C'était, à en croire la description faite, un homme de petite taille, portant une courte barbe aux poils raides, et M. Johnson eut le sentiment qu'il avait un rapport quelconque avec la mer et quelque chose à voir avec la musique. En relation avec cet homme, M. Johnson «ressentit» un pas lourd descendant l'escalier. Cette description était en accord avec un précédent récit de M. Cole relatif à son père. Plusieurs témoins (antérieurs) avaient déclaré entendre des bruits de pas sur les marches.

M. Johnson eut aussi l'impression d'une adolescente en train de pleurer et qu'il estima malheureuse et effrayée. Un certain nombre de gens avaient (auparavant) également affirmé l'avoir vue. Dans une des chambres à coucher du haut, M. Johnson déclara avoir rencontré une femme aux cheveux gris, aux vêtements passés de mode et portant un châle. Elle lui avait fait l'effet d'une personne agréable, dont le nom commençait par un «M». Cette description cadrait avec le récit de M. Cole parlant d'une vieille dame qu'il avait connue dans son enfance et qui s'appelait Agatha Murphy.

Alors qu'il était seul dans l'une des pièces, M. Johnson dit qu'il avait perçu des voix et une lourde respiration. Il avait également éprouvé une sensation de froid et vu une masse de lumière dans un coin. W. T. Joines avait dormi dans cette pièce lors de sa première visite. S'étant réveillé au cours de la nuit, il avait constaté, lui aussi, dans un angle de la chambre, une lumière qu'il n'avait pu expliquer. Dans une autre pièce, alors qu'il était également seul, M. Johnson dit avoir distingué deux taches ovales de lumière brunâtre. J. L. Artley avait aperçu, lors d'une précédente visite, une tache ovale de lumière dans la même pièce.

M. Johnson dit que la maison avait été construite sur l'emplacement d'une autre. M. Cole l'avait également affirmé lors d'une précédente visite.

Tandis qu'elle se trouvait au rez-de-chaussée et M. Johnson au premier, Mlle Cohen entendit des meubles se déplacer dans une partie vide de la maison. M. Cole dit que des bruits de ce genre parvenaient souvent de ce secteur.

Les sons insolites entendus par M. Johnson furent enregistrés sur magnétophone: ils avaient, par conséquent, une certaine matérialité. Au cours de cette visite, nous ne partageâmes cependant aucune de ses visions. L'étude nous renforce dans notre conviction qu'il faudrait des instruments extrêmement sensibles pour pouvoir déterminer si pareils effets sont dus ou non à des énergies physiques ».

 

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Astral 2000 - Gérard - Juillet 2021

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